Sud-Kivu : ACO au bord de la rupture, David Baganda usurpe-t-il la qualité de président fédéral ?

Le parti politique Avenir du Congo « ACO » en sigle, fédération du Sud-Kivu est au bord de la rupture. Une crise de leadership s’y installe, entrainant une division entre cadres et sympathisants de cette formation politique chère à Danny Banza, ambassadeur itinérant du chef de l’Etat.

Selon nos sources au sein d’ACO/Sud-Kivu, trois camps se dessinent dans cette fédération, entre autres : le camp Bologna, le camp Banza et le camp UNC.

Le dernier cas est celui de la dernière recrue, Me David Banganda, venu fraichement de l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe.
En effet, dans un communiqué n°001/PP/ACO-SK/07/2023 du 1 Juillet 2023, M. David Baganda, a convoqué, en qualité du président du comité fédéral, une réunion extraordinaire dans la salle de l’archevêché de Bukavu.

Cette qualité est, selon plusieurs cadres d’ACO/SK, non reconnue par les hautes autorités de cette formation politique car n’ayant aucune décision qui lui confère cette qualité. Ils précisent que depuis Janvier 2023, leur parti est dirigé par M. Christian Bahati, président fédéral reconnu par toutes les instances du parti.

S’agit-il d’une auto-proclamation ou usurpation du pouvoir ? Est-il question de manque d’organisation ou c’est le mode de fonctionnement de ce parti ?
C’est entre autres, des questions dont plusieurs personnes se posent. Néanmoins, pour les cadres et sympathisants d’ACO/SK, cette question créée déjà des divisions et des tensions qui ne favorisent pas le parti dans cette période électorale.

Ils appellent le président national de l’Avenir du Congo, l’ambassadeur itinérant du président la République Démocratique du Congo, Danny Banza, à trouver une solution à l’organisation de son parti en province du Sud-Kivu car cette situation présente un danger.

Selon nos sources, David Baganda n’a jamais adhéré à l’Avenir du Congo et ne pas reconnu par les hautes instances de ce parti.